Le plagiat à l’université

L’emprunt des idées gangrène le monde universitaire. En cause, dit-on, le développement des technologies de l’information et de la communication.

Dans un premier temps prises de vitesse par ce pillage des données, les universités tentent de s’organiser. Tous les établissements d’enseignement supérieur appliquent désormais une politique de lutte contre ce phénomène en mettant notamment à disposition des logiciels permettant de contrôler les travaux et une charte anti plagiat, sensés dissuader les inconditionnels du copier-coller.

Mais l’équilibre reste difficile à trouver. Le rêve d’un monde ordonné des connaissances, pouvant dériver vers un protectionnisme, parait utopique et guère souhaitable. Pourtant, l’inaction est inconcevable dans un contexte où il devient aussi facile d’emprunter le travail des autres, que de faire ses courses dans un supermarché. Dans un cas comme dans l’autre, trop de protection ou pas assez, le risque est de décourager la recherche.

Ainsi se pose la question du plagiat à l’université et la manière dont s’organise la réponse à ce phénomène.