CONFÉRENCE – LES SOCIÉTÉS À MISSION

Date : Lundi 4 novembre 2024
Horaires : 16h30
Lieu : Université Savoie Mont Blanc, Campus de Jacob-Bellecombette, Amphithéâtre 400

La Faculté de droit et le Centre de recherche en droit Antoine Favre (USMB) ont le plaisir de vous inviter à une conférence sur le thème des sociétés à mission. Cet événement se tiendra le lundi 4 novembre 2024 à 16h30, dans l’amphithéâtre 400 du campus de Jacob-Bellecombette.

Sous la direction de M. Sylvain Bernard, maître de conférences en droit privé à l’USMB, la conférence réunira plusieurs experts pour discuter de cette nouvelle forme d’entreprise, introduite par la loi Pacte qui vient tout juste de fêter son cinquième anniversaire. Ce statut permet aux entreprises, en plus de leur objectif lucratif, de poursuivre une mission d’intérêt général.

Cette conférence sera l’occasion de dresser un bilan du développement des sociétés à mission à travers l’étude de leur réglementation et le partage d’expérience de juristes ayant contribué à leur développement. Il s’agira également de s’interroger sur les évolutions de ce statut. Faut-il aller vers la consécration des « entreprises à gestion désintéressée » ?

La conférence est organisée dans le cadre du cycle de conférences du Master 2 DCE avec le soutien de formasup Savoie Mont-Blanc.

INTERVENANTS :

  • Me François Chat, avocat ;
  • Mme Hélène Claret, professeure à l’Université Savoie Mont Blanc ;
  • Mme Delphine Sassolas, maître de conférences à l’Université Grenoble Alpes (UGA).

Cette conférence est ouverte à tous les étudiants, enseignants, avocats, professionnels, et toute personne intéressée par les nouvelles dynamiques économiques et sociales liées à la responsabilité des entreprises.

Ne manquez pas cette occasion de mieux comprendre le rôle croissant des entreprises à mission dans notre société et les perspectives qu’elles ouvrent pour l’avenir.


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Contact : communication.fd@univ-smb.fr

ÉVÉNEMENT

La Faculté de droit de l’Université Savoie Mont Blanc est heureuse d’annoncer la projection, en avant-première du documentaire « AMAZONIA : COEUR DE LA TERRE MÈRE », organisée dans le cadre du cours « Droit, économie, société et cinéma » de Frédéric Caille. Cet événement se déroulera en présence de l’ONG Planète Amazone.

Date : Jeudi 7 novembre 2024
Heure : 13h45 – 16h30
Lieu : Amphithéâtre 3, Campus de Jacob-Bellecombette, Université Savoie Mont Blanc

Synopsis

Ce documentaire, dont la sortie officielle est prévue pour le printemps 2025, nous plonge au cœur des luttes pour la préservation des territoires indigènes de l’Amazonie brésilienne. À travers des témoignages puissants, notamment celui du grand chef Raoni Metuktire, et des images saisissantes tournées en Amazonie et dans d’autres écosystèmes menacés, le film nous invite à devenir acteurs du changement en protégeant la Terre Mère. La survie de notre planète et de l’ensemble du vivant en dépend.

Après la projection, un débat interactif réunira des invités d’exception :

  • Cheffe Magdalene Kaitei, du peuple Maasaï (Kenya)
  • Chef Tau Metuktire, du peuple Kayapo (Brésil)
  • Gert-Peter Bruch, co-réalisateur et fondateur de Planète Amazone

Ils partageront leur expertise sur les enjeux liés aux changements climatiques, à la perte de biodiversité et aux droits des peuples indigènes.

> Inscriptions : Pour participer à cet événement, veuillez vous inscrire via le lien suivant : inscrivez-vous ici !

Cet événement est ouvert à tous les étudiants et personnels de l’USMB, offrant une occasion rare de découvrir en avant-première ce documentaire fascinant et de participer à une réflexion collective sur des problématiques cruciales qui impactent cette région vitale pour notre planète.

NB : les prises de vues sont interdites pendant la projection.

Ne manquez pas cette opportunité d’en apprendre plus sur la lutte pour la préservation de l’Amazonie et les solutions portées par les peuples indigènes. 🌎

Nous vous attendons nombreux pour cet événement inspirant et engageant !


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Inscriptions

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Cet événement s’inscrit dans le programme de la tournée d’Impact du film « Amazonia, Cœur de la terre Mère », organisée par Planète Amazone, en partenariat avec de nombreuses entités éducatives et des ONG. Événement organisé par la Faculté de droit de l’Université Savoie Mont Blanc et Planète Amazone.

Crédits photos : Planète Amazone

COLLOQUE

📍Lieu : Conseil Départemental de la Savoie, salle du comte rouge
📆 Dates : 24-25 octobre 2024
Ouvert au public, sans inscription préalable 

Il est ouvert au public et ne nécessite pas d’inscription préalable.

Découvrez le programme ici.

Résumé :

L’objectif de ce colloque est de parvenir à mieux cerner l’organisation des institutions financières et fiscales au sein des États de Savoie, évaluer leur progressive transformation, les liens qu’elles entretiennent entre elles, les privilèges auxquelles elles ont pu se heurter, comprendre comment elles ont été utilisées au service de leur politique de croissance, mais aussi mieux appréhender la perception intellectuelle et sociale qui en a été faite au fil de leur évolution.

Argumentaire :

« Faites nous de bonne politique, et je vous ferai de bonnes finances ».

Cette célèbre expression est de Joseph-Dominique Louis, dit le Baron Louis, déjà conseiller au Parlement de Paris sous l’Ancien Régime, administrateur du Trésor public sous l’Empire, ministre des Finances sous la Restauration, qui lui doit son redressement financier.

Les ministres des souverains de la Maison de Savoie auraient pu inventer cette phrase avant lui, tant leurs maîtres se sont employés depuis le XVIe siècle à élaborer un système financier et fiscal capable de pourvoir aux besoins de leur monarchie en pleine croissance.

Or, les ambitions de ce petit État ne sont guère dissimulées, et inversement proportionnelles à sa taille modeste. Le roi Victor Amédée II les résumera ainsi : « grandir son État dans l’Europe, et son propre pouvoir dans l’État ». Pour ce faire, outre consolider les institutions et la législation, comme l’ont montré d’autres colloques du PRIDAES, c’est sur l’armée qu’il faut compter : « Les armes et les lois ont toujours été les deux pôles immuables sur lesquels est fondé le bon règlement des Empires et des Royaumes » rappelle la préface des Royales Constitutions de 1723.

Cependant, pour disposer d’une armée lui permettant de tenir son rang entre les grandes puissances qui l’entourent, il doit disposer de ressources considérables ; c’est pourquoi, cet État « tiré au cordeau », va développer une administration territoriale et fiscale, et faire preuve d’une véritable « rapacité fiscale », lui offrant les moyens de ses ambitions.

Depuis la restauration de la Chambre des Comptes en 1555, devenue Cour souveraine en 1560, les finances des États de Savoie bénéficient d’une attention toute particulière qui leur est portée par la Maison de Savoie.

L’administration centrale évolue. Après la Chambre des Comptes, dont une scission s’opère entre Turin et Chambéry, c’est le Trésorier et receveur général des finances qui est établi dès 1559, suivi du contrôleur général des finances en 1575, tandis que le Conseil des finances est réformé en 1717. Tous ont pour objectif, par leurs compétences respectives, de veiller à l’encaissement des ressources, à la régularité des dépenses ainsi que des procédures.

Cette optique d’efficacité ne se dément pas non plus au niveau local. Si les missions financières sont au début assurées par les officiers de finances, des agents spécifiquement institués sont bientôt chargés de veiller au bon fonctionnement de l’administration locale. De l’autre côté ds Alpes, le référendaire, dont la charge est codifiée en 1624, et dont les compétences déjà nombreuses s’élargissent en 1628, est la fondation d’un édifice qui aboutit à l’établissement d’une bureaucratie financière moderne. Bientôt assisté par le direttore, il prépare l’arrivée prochaine de l’intendant au début du XVIIIe siècle, qui devient comme en France le représentant par excellence du pouvoir financier du souverain, et le modèle de la centralisation qui s’affirme. De ce côté-ci des Monts, une administration financière se développe sous l’autorité du trésorier général de Savoie, aboutissant à la stabilisation, au début du XVIIe siècle, de trésoreries provinciales et de quelques recette spécialisées (étapes, guerre…).

Au-delà de l’administration, la fiscalité n’échappe pas aux bons soins des ducs de Savoie, ensuite rois de Sardaigne. Initialement conseillés par l’assemblée des trois états, les souverains s’affranchissent de leur encombrante présence dès le XVIe siècle quant à la création ou la direction des impôts.

Ceux-ci entament, en parallèle des institutions qui les encadrent, une évolution qui met plusieurs siècles à se stabiliser. Le tasso en Piémont et à Nice et la taille en Savoie, établis sur le modèle de la taille française mais fondé plutôt sur la propriété foncière, devient, avec la gabelle du sel et les taxes à la consommation (cottis, gabelle…), l’impôt de base de la fiscalité savoisienne. Les difficultés d’application de l’impôt direct amènent la multiplication des impôts indirects, et c’est ainsi que la Maison de Savoie se distingue fiscalement par la diversité de ses impositions et la pluralité de ses régimes d’exception.

Mais d’ores et déjà, dans une vision qui préfigure les idéaux des Lumières, et même si l’objectif d’égalité de tous les sujets devant l’impôt n’est pas celui de la Maison de Savoie, la lutte contre l’inégalité fiscale devient un des chevaux de bataille du pouvoir, orchestrée par de nombreux ministres conseillers du prince. L’idée est d’aboutir, plutôt qu’à une stricte égalité, à une péréquation des impôts, par le biais de deux séries de réformes : équilibrer la distribution des charges publiques entre les provinces, et diminuer les disparités de contribution entre les ordres. Dans ce but, la cadastration de toutes les propriétés, même non privilégiées, dès la fin du XVIIe siècle, les négociations avec le saint Siège dans le premier tiers du XVIIIe siècle, l’inventaire de toutes les terres féodales pendant la même période, permettent d’aboutir à un système général de péréquation, fixé dès avant le milieu du siècle. Désormais, tous les biens à quelques rares exceptions près concourent aux besoins de l’État.

Cette politique constante et persévérante d’amélioration des finances, conduite sur un temps long, consacre la volonté d’accroître l’efficacité d’une administration des finances nécessaire à l’affirmation du pouvoir, sans sacrifier l’irréductible diversité des États de Savoie.

La Révolution française et ses conséquences dans les Etats de Savoie bouleversent les efforts et l’organisation des finances du royaume, a fortiori dans les parties de ces Etats annexées à la France. Il est difficile de réduire cette période à une parenthèse, même si la monarchie restaurée à partir de 1814 a tenté de le faire croire en prétendant rétablir purement et simplement l’administration d’avant la Révolution. Comme dans le domaine de la justice, l’expérience française a pu inspirer des réformes, au début des années 1820 – on peut penser dans le domaine fiscal à l’établissement d’un régime de taxation des successions – ou au début des années 1830 ou à la fin des années 1840, étapes bien connues de réformes administratives de la monarchie sarde. Globalement, les archives regorgent de documents fiscaux qui semblent, en l’état des connaissances, sous-exploités. Si ce processus de « modernisation » est mieux connu, tant dans ses objectifs que dans ses modalités, à l’heure de « l’ère Cavour », celle-ci ne saurait totalement être exclue de la présente enquête dans la mesure où elle permet d’interroger la profondeur de la rupture ou des continuités avec la politique des décennies précédentes.

Les colloques du PRIDAES ont déjà abordé de nombreux aspects de la souveraineté politique, judiciaire et administrative des États de Savoie, mais aucun n’avait encore mis en lumière le terrain des finances publiques et de la fiscalité, pourtant si essentiel au développement et à la vie d’un État.

Organisation et coordination scientifique

  • Karine Deharbe,
  • Marc Ortolani,
  • Bruno Berthier
  • Sylvain Milbach

Comité scientifique

  • Michel Bottin (Université Côte d’Azur)
  • Paola Casana (Université de Turin)
  • Giuseppina De Giudici (Université de Cagliari)
  • Enrico Genta (Université de Turin)
  • Elisa Mongiano (Université de Turin)
  • Marc Ortolani (Université Côte d’Azur)
  • Vito Piergiovanni (Université de Gênes)
  • Andrea Pennini (Université de Turin)
  • Lorenzo Sinisi (Université de Gênes)
  • Olivier Vernier (Université Côte d’Azur)

+ D’infos :

https://calenda.org/1114416  

https://univ-droit.fr/recherche/actualites-de-la-recherche/appels/50784-finances-publiques-et-fiscalite-dans-les-etats-de-savoie-xvie-xixe-siecles

Programme – Colloque PRIDAES

Booste ta rentrée : Le 1er RDV de l’Année de la Faculté !

La Faculté de droit, en collaboration avec le Club des entreprises, t’invite à son
tout premier événement de l’année 🎉 

  • Date : Mardi 22 octobre, de 17h30 à 19h30 
  • Lieu : Salle 20 020 (à côté de la cafétéria), sur le campus de Jacob-Bellecombette 
Au programme :

Un moment convivial pour rencontrer des étudiants, des anciens (alumni) et des pros du droit ! C’est l’occasion parfaite pour échanger avec ceux qui sont déjà bien installés dans le métier, de commencer à bâtir ton réseau, et d’en savoir plus sur le programme de mentorat. 

L’événement se fera en présence de deux invités d’exception :

  • Madame Hélène Bigot, Présidente du Tribunal judiciaire de Chambéry et du CDAD de la Savoie, qui abordera le sujet du mentorat.
  • Madame Aurélie Riotton, Chargée de mission Juridique Fiscal & Relations Publiques aux Domaines Skiables de France, qui partagera son parcours en tant que diplômée de la Faculté de Droit.

Pourquoi venir ? 

  • Échanger de manière informelle avec des professionnels du droit et peut-être même trouver un mentor pour t’accompagner dans ton parcours !
  • Obtenir des conseils et des astuces auprès des anciens étudiants qui ont déjà lancé leur carrière
  • Échanger avec d’autres étudiants, partager des conseils et commencer à tisser des liens qui pourront t’accompagner tout au long de ton parcours.

Que tu sois en licence ou en master, cette soirée est une opportunité idéale pour nouer des contacts précieux et démarrer la construction de ton réseau professionnel. Et bonne nouvelle, c’est gratuit et sans inscription : il te suffit de venir ! 

Cet événement est ouvert à tous les étudiants de la Faculté de droit de l’USMB. 

Alors, prêt(e) à booster ta rentrée ? On t’attend ! 🍹⚖️ 

Contact : lucie.delefosse@univ-smb.fr

Plan d’accès : campus de Jacob-Bellecombette