REMISE DES ÉPITOGES
Organisée par Le Centre de recherche Antoine Favre

Date : lundi 5 décembre 2022
Lieu : campus de Jacob-Bellecombette

Le 5 décembre 2022 l’assemblée générale du Centre de recherche Antoine Favre a été l’occasion de célébrer la remise des épitoges aux docteures et docteurs.

Ont ainsi été célébrés :

  • M. Dorian RAVAUTE, pour une thèse de droit privé et sciences criminelles, sous la direction de Polina CAZALS sur « L’appréhension de la blockchain en fiscalité » soutenue le 10/12/2021 ;
  • M. Tano N’DA, pour une thèse d’histoire et civilisations, sous la direction de Frédéric TURPIN sur « La francophonie en Côte d’Ivoire, de la colonisation à mondialisation: un enjeu identitaire » soutenue le 21/12/2021 ;
  • M. Raphaël SERRES, pour une thèse de droit privé et sciences criminelles, sous la direction de Geneviève PIGNARRE et Pierre-Yves VERKINDT sur « Le phénomène prostitutionnel appréhendé par le droit. Essai de théorisation » soutenue le 22/10/2022.

Contact : gestionnaire-cerdaf@univ-smb.fr

JOURNÉE D’ÉTUDE
Michel De Certeau : une actualité en SHS
Évènement co-organisé par le Centre Favre et le LLSETI

Date : vendredi 16 décembre 2022, de 9h30 à 15h30
Lieu : campus de Jacob-Bellecombette, salle 10 011
Gratuit / Inscription préalable auprès des organisateurs jacques.ibanez-bueno@univ-smb.fr et denis.laforgue@univ-smb.fr

Michel de Certeau (1925 – 1986)

Intellectuel jésuite, ses travaux ont traversé le champ des sciences humaines et sociales (histoire, philosophie, théologie, sémiologie, psychanalyse ou anthropologie).

Proche de Jacques Lacan et Michel Foucault, membre de l’École freudienne de Paris, il a été un pionnier des études sur les usages, et un représentant français des Cultural Studies. Il a notamment écrit L’Invention du quotidien, tome 1, « Arts de faire », et tome 2, « Habiter, cuisiner » (Gallimard, 1990) et La Fable mystique : XVIe et XVIIe siècles (Gallimard, 1982).

Il a enseigné à l’Institut Catholique de Paris, l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, et dans les universités de Jussieu, Vincennes et San Diego en Californie. Il a écrit pour la revue Esprit de 1967 à 1987.

Source : Revue Esprit

Programme

Matin, 9h30-12h :

  • Jacques Ibanez-Bueno (PR en Information et communication, LLSETI) / Innovation méthodologique au service d’un questionnement certalien contemporain.
  • Denis Laforgue (MCF en sociologie, CERDAF) / Michel de Certeau et l’institution. De l’apport d’un schème chrétien au regard sociologique.
  • Nelly Blanc-Gonnet (doctorante en histoire, LLSETI) / De la superstition à l’analyse certalienne : état de crise dans La possession de Loudun.
  • Pascal Bouvier (MCF en philosophie, LLSETI / Michel de Certeau, philosophe ?

Après-midi, 14h-15H30 :

  • Discussion autour du projet de colloque à l’occasion du centenaire de la naissance de Michel de Certeau.

Contacts : jacques.ibanez-bueno@univ-smb.fr et denis.laforgue@univ-smb.fr

+ D’infos : téléchargez le programme

PROJET ANR LIBEXLiberté de conscience, liberté d’expression et liberté de création : recherches interdisciplinaires en diachronie et synchronie

Le programme de recherche LIBEX (ANR-21-CE27-0016-21) fédère les travaux interdisciplinaires en droit, linguistique, littérature, histoire et philosophie de chercheur.e.s français.e.s et québécois.e.s spécialistes des notions de liberté d’expression, de liberté de création, de discrimination avec pour point de convergence le rapport au sacré et au religieux, en s’appuyant sur l’analyse de cas pratiques recueillis dans des corpus diachroniques et synchroniques juridiques, médiatiques (réseaux sociaux inclus) et littéraires.

Objectifs :

Alors que se multiplient depuis une trentaine d’années les polémiques voire les procédures judiciaires contre des faits culturels ou sociaux tels que des écrits, propos ou performances d’artistes, de journalistes, de polémistes ou le port de signes ou vêtements perçus comme marquant une appartenance religieuse, plusieurs questions guident notre réflexion : comment s’articulent liberté d’expression, de création et de conscience avec les principes de la laïcité dans l’espace public à l’ère d’internet et des réseaux sociaux ? Le droit à l’humour peut-il constituer une ligne de défense, y compris pour les « non artistes » ? La censure étatique a-t-elle été remplacée par les débats publics que lancent des associations ou des groupes sur les réseaux sociaux ? La médiatisation des procédures judiciaires vise-t-elle à générer de l’auto-censure, même chez les créateurs ? Et, face à ces polémiques souvent vives, voire violentes, vers quelles sources peuvent se tourner législateurs, praticiens du droit, formateurs, enseignants, médias, modérateurs des réseaux sociaux et agents du service public pour trouver des grilles d’analyse des situations et/ou des notions ?

Dans une optique de remédiation seront traitées les questions de l’articulation entre liberté de conscience, de création, d’expression et les tensions qui en découlent telles qu’on les voit à l’œuvre dans les procès ou polémiques visant à restreindre l’expression dans l’espace public quand sont en jeu les faits religieux dans un sens large (par ex. au motif d’injure / diffamation / atteinte aux bonnes mœurs / blasphème / trouble à l’ordre public / protection de la jeunesse / incitation à la discrimination / humour / parodie / non-respect de la loi sur la laïcité), alors que se sont démultipliés les moyens de communiquer avec le plus grand nombre. Nos objectifs sont de comprendre d’où viennent les tensions et ce qui les crée, comment les discours polémiques sont reçus et générés, quelles sont les dynamiques argumentatives en circulation, et comment évoluent ensemble les pratiques créatives et juridiques dans un contexte de diffusion en direct de l’information, qu’elle soit vraie ou fausse.

S’appuyant sur les méthodes de l’analyse du discours, LIBEX proposera des outils de compréhension et de réflexion à la société civile face aux polémiques mettant en jeu liberté d’expression, de création et de conscience (judiciarisées ou non) afin que les débats et/ou jugements puissent reposer sur des faits précis et des analyses étayées par la recherche en ALLSHS, l’objectif étant de permettre de déconstruire les discours blessants en circulation en les resituant dans leur contexte et dans des stratégies plus vastes de persuasion.

Valorisation :

Pilotage :

+ D’infos : sur le site Internet du LLSETI

PROFESSIONNALISATION
Conférences métiers
La Faculté de droit, en partenariat avec le Club des Entreprises, le Conseil Départemental de l’Accès au Droit de la Savoie (CDAD) et le tribunal judiciaire de Chambéry, vous propose une rencontre exceptionnelle avec de nombreux professionnels

Date : jeudi 19 janvier 2023
Lieu : campus de Jacob-Bellecombette / Amphithéâtres 1,2 et 3
Gratuit : ouvert à tous les étudiantes et étudiants de la Faculté de droit (de Jacob-Bellecombette et d’Annecy) / Entrée dans la limite des places disponibles
Inscription préalable obligatoire : en remplissant ce formulaire avant le 15 janvier 2023 18 janvier 2023 à 20h (prolongation des inscriptions) / Créez un compte Microsoft Office 365 gratuitement pour pouvoir accéder au formulaire, utilisez votre adresse Prenom.Nom@etu.univ-smb.fr

Présentation

Écoutez nos invités animer des tables rondes thématiques. Découvrez leurs parcours, et leurs activités professionnelles. Saisissez cette opportunité d’échanger avec eux.

Enfin, participez au jeu concours “Les métiers du judiciaire”, créé par le CDAD de la Savoie et le tribunal judiciaire de Chambéry, pour tenter de remporter 8 lots de cadeaux et 4 tutorats auprès de professionnels du droit. Une occasion unique de découvrir un métier en immersion, pendant une journée, en compagnie de certains de nos invités !

Programme 

  • 13h15-14h45 / table ronde “Les métiers du droit public” – Amphithéâtre 1
  • 13h15-14h45 / table ronde “Les métiers de l’entreprise et son environnement” – Amphithéâtre 2
  • 15h-16h30 / table ronde “Les métiers du notariat et de l’immobilier” – Amphithéâtre 2
  • 15h-16h45 / table ronde “Les métiers du judiciaire” – Amphithéâtre 3
  • 16h30-18h / ateliers thématiques et échanges avec les professionnels + jeu concours “Les métiers du judiciaire” – Amphithéâtre 3

Professionnels invités

Liste des professionnels invités par le Club des Entreprises.

La table ronde et les ateliers “Les métiers du judiciaire” réuniront également :

  • Mme la présidente du tribunal judiciaire de Chambéry et du CDAD de la Savoie
  • Des magistrats
  • La directrice de greffe
  • Des juristes assistants, chargés de mission au tribunal judiciaire, le coordonnateur des maisons de Justice et du droit, la coordinatrice du CDAD de la Savoie,
  • Des représentants de la protection judiciaire de la Jeunesse (direction et éducateurs) – (PJJ)
  • Des représentants du service pénitentiaire d’insertion et de probation – (SPIP)
  • Des avocats d’Albertville et de Chambéry
  • Des représentants des associations partenaires : ADIL (logement) et AVIJ (aide aux victimes)

Contacts : sophie.pardoen@univ-smb.fr ou lucie.delefosse@univ-smb.fr

+ D’infos :

Date : jeudi 1er décembre 202213h15/16h30
Lieu : campus de Jacob-Bellecombette – Amphithéâtre 1
Gratuit, accessible à tous et toutes

Avoir 20 ans dans les Aurès – Réalisé par René Vautier – 1972

Film historique par son inscription dans l’histoire réelle autant que par sa narration, Avoir 20 ans dans les Aurès, malgré sa récompense à Cannes en 1972, est resté longtemps contesté. Choisir comme thème, dix ans après la fin de la Guerre d’Algérie, l’histoire réelle d’un officier déserteur de l’armée française s’enfuyant avec un prisonnier algérien pour lui éviter une exécution sommaire, contenait il est vrai sa part de provocation. Cinquante années plus tard, soixante après les accords d’Évian, ce film n’est cependant peut-être plus seulement un film sur ce conflit si particulier et douloureux. Il nous parle aussi au présent, comme l’avait sans doute voulu son réalisateur, notamment si l’on pense au contingent russe aujourd’hui engagé en Ukraine. Il nous parle de la guerre tout court et du désastre moral qui peut rattraper et détruire de jeunes appelés.

+ D’infos :

CONFÉRENCES – DÉBATS
Dans le cadre du projet IUF « Standardisation de la Réparation du Dommage Corporel », sont régulièrement organisés des Déjeuners du droit du dommage corporel.

Entre 12h30 et 13h30, des universitaires ou des praticiens exposeront une pratique professionnelle, une publication, un projet de recherche, et en débattront avec les participants.

Date : mardi 13 décembre 2022, de 12h30 à 13h30, en présentiel à Chambéry (Campus de Jacob-Bellecombette), et en visio

 

 

  • Conférence 19 / Le préjudice de souffrance

L’appréhension de la souffrance par le droit se mesure de la meilleure façon à travers le prisme du préjudice. Non défini par le code civil, ce dernier est laissé à l’appréciation des juges, qui ont rendu à son sujet de nombreuses décisions. Leur lecture donne au chercheur un terrain de réflexion nourri sur le préjudice de souffrance dont les manifestations sont innombrables. Sa diversité est à la mesure des peines pouvant atteindre nos semblables. Sa réparation s’avère autrement plus complexe, car la souffrance se vit dans l’intimité d’une âme et est à ce titre incompréhensible pour autrui. Alors, la réparation n’est autre que la compensation d’une perte présentant un caractère ineffaçable et qui ne peut être contrebalancée que par les plaisirs que la personne sera à même de se donner par les indemnités reçues.

 

Augustin Boulanger est actuellement maître de conférences en droit privé de l’ICES, Institut catholique de Vendée, et contribue régulièrement à la Revue Juridique Personnes & Famille sur les actualités du droit des personnes malades et de la fin de vie. Formé à l’Université de Perpignan, il est docteur de l’Université d’Aix-Marseille, où il a écrit une thèse sur La souffrance et le Droit, publiée aux PUAM dans la collection du centre de droit privé Pierre Kayser. Son parcours a été enrichi par son expérience de juriste au sein d’un établissement de soins palliatifs situé à Gardanne, La Maison, puis à la cour d’appel de Nîmes au sein de la 1ère chambre civile. Il est également juriste au conseil scientifique de la Société française de soins palliatifs, la SFAP.

Lire :

Augustin Boulanger, La souffrance et le droit, PUAM, 2022

Support de présentation : [cliquez ici]

Revoir la conférence :

 

Affiche : [cliquez ici]

Contact :
Christophe Quézel-Ambrunaz

SÉMINAIRE
Justice sociale et normes juridiques internationales : regards croisés sociologie/droit
Évènement co-organisé par le Centre Favre, le RT 44 « Justice et critique sociales. Théories et pratiques émancipatrices » de l’Association française de sociologie (AFS) et le Centro de Estudios de Conflicto y Cohesion Social (Chili)

Date : mardi 29 novembre 2022, de 14h à 16h
Lieu : exclusivement en ligne, sur la plateforme Zoom
Participation libre et gratuite

Programme

  • Introduction et discussion : David Mélo (Mcf sociologie, USMB) et Emmanuelle Barozet (Pr sociologie, Université du Chili).
  • Interventions : Polina Cazals (Pr droit public, USMB) et Jorge Atria (Enseignant chercheur en sociologie, Université Diego Portales, Chili).

Contact : Caroline Fauveau, Responsable gestion et ingénierie des projets du Centre de Recherche en Droit Antoine Favre

Date : jeudi 10 novembre 202213h15/16h30
Lieu : campus de Jacob-Bellecombette – Amphithéâtre 1
Gratuit, accessible à tous et toutes

Le Grand Débat (The Great Debaters) – Réalisé par Denzel Washington – 2007

Peu de films, liton dans la critique universitaire anglosaxonne, souvent dithyrambique à son propos, sont aussi inspirants pour les jeunes étudiantes et étudiants (notamment juristes) d’aujourd’hui que ce Great Debaters réalisé en 2007 et en partie joué pour l’un des rôles titres par l’acteur Denzel Washington. Il y a du vrai puisque le film associe avec une certaine réussite émotionnelle, sur la base d’une histoire vraie, la lutte pour légalité et la reconnaissance des droits civiques des africainsaméricains dans les années 1930, l’émancipation par la culture et l’effort personnels, et les concours d’éloquence comme supports pédagogiques dans l’enseignement supérieur. Tout n’est pas exact dans le film, certaines ficelles de scénario sentent fort le savoirfaire d’Hollywood, mais force est de reconnaître que le film touche et fonctionne mieux que beaucoup d’autres en délivrant un message humaniste, optimiste et motivant. A condition, bien entendu, de s’accorder sur l’importance de telles valeurs.

+ D’infos :