CONFÉRENCE DÉBAT
Gratuit / Ouvert à tous et à toutes
Date : jeudi 25 mars 2021 En distanciel : sur Zoom
Joseph Hivert, docteur en science politique de l’Université de Lausanne, est un spécialiste de la sociologie de la socialisation politique et de la sociologie de l’engagement. Il a plus particulièrement travaillé sur les anciens détenus politiques d’extrême gauche au Maroc et leurs familles, en s’intéressant à la question de la transmission intergénérationnelle des dispositions à l’engagement politique. Son travail de thèse, récemment achevé et qu’il viendra nous présenter, s’intitule « Les enfants du militantisme. Transmission intergénérationnelle des dispositions politiques en contexte autoritaire » (Maroc, des années 1970 à nos jours).
Entre 12h30 et 13h30, des universitaires ou des praticiens exposeront une pratique professionnelle, une publication, un projet de recherche, et en débattront avec les participants.
Une attestation de présence sera fournie à ceux qui le souhaitent.
Date : lundi 12 avril 2021, de 12h30 à 13h30 En distanciel : Gratuit
Conférence 5 / La réparation du dommage corporel résultant d’un acte de terrorisme : quelles spécificités ?
Sur le fond du droit, comme sur la procédure, la réparation du dommage corporel résultant d’un acte de terrorisme présente des spécificités. Certaines de celles-ci pourraient inspirer le droit commun. Éclairages par Mme Amandine Cayol.
Amandine Cayol est maître de conférences et codirectrice du Master Assurances et personnes à l’Université Caen Normandie. Elle y enseigne notamment le droit du dommage corporel. Elle axe une partie de ses recherches autour de la question du statut juridique du corps humain. Elle s’intéresse à ce titre aux contrats portant sur le corps humain, à l’émergence d’un corps de règles propres au dommage corporel en droit de la responsabilité civile, au statut juridique de l’être humain avant la naissance et après la mort, et à la question d’une possible reconnaissance d’un droit de propriété de la personne sur son propre corps. Elle codirige un projet de recherche cofinancé par le GIP Mission de recherche Droit et justice sur le thème « transhumanisme(s) et droit(s) », et dirige un projet de recherche financé par la Région Normandie sur fonds FEDER sur « les enjeux du développement de la télémédecine en Normandie ».
https://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2021/03/maxim-hopman-PEJHULxUHZs-unsplash-scaled.jpg13652048Christophe Quézel-Ambrunazhttps://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2017/06/Untitled-1.pngChristophe Quézel-Ambrunaz2021-03-22 15:20:152021-04-13 10:00:21La réparation des dommages résultant d’un acte de terrorisme
CONFÉRENCE DÉBAT
Gratuit / Ouvert à tous et à toutes
Date : jeudi 11 mars 2021 En distanciel : sur Zoom
Carole Reynaud-Paligot, docteur et habilitée à diriger des recherches en histoire est enseignante à l’Université de Bourgogne et chercheure associée au Centre de recherche en histoire du XIXe siècle de l’Université de Panthéon-Sorbonne Paris 1. Elle a publié de très nombreux articles et ouvrages sur l’histoire comparée des pensées raciales et leur émergence au XIXe siècle, ainsi que leurs conséquences jusqu’à nous. Son dernier ouvrage, sur lequel elle interviendra, vient de paraître en janvier 2021 et porte sur l’histoire de l’enseignement dans le contexte colonial.
https://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2021/04/Photo-by-Library-of-Congress-on-Unsplas-scaled.jpg16172048Service Communicationhttps://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2017/06/Untitled-1.pngService Communication2021-03-11 09:42:092021-04-06 09:47:12Histoire de l’enseignement dans le contexte colonial
CONFÉRENCE DÉBAT
Gratuit / Ouvert à tous et à toutes
Date : jeudi 04 mars 2021 En distanciel : sur Zoom
Haoues Seniguer, maître de conférences en Science politique à l’Institut d’Études Politiques de Lyon et responsable pédagogique de la spécialité « Coopération et Développement Économique au Maghreb et au Moyen-Orient », a consacré sa thèse soutenue en 2012 aux parcours des jeunes activistes islamistes au sein du Parti de la Justice et du Développement au Maroc, des années 1970 à nos jours. Spécialiste de la sociologie politique des communautés musulmanes et du monde musulman, et notamment des phénomènes de radicalisation, il est l’auteur de très nombreux articles et interventions, dont on pourra retrouver la présentation et les liens sur [sa page personnelle] du site du Laboratoire Triangle. Déjà présent dans nos conférences en 2017 il nous fait l’amitié de revenir cette année pour évoquer ses deux ouvrages récents et le thème de « l’islamisme globalisé ».
Entre 12h30 et 13h30, des universitaires ou des praticiens exposeront une pratique professionnelle, une publication, un projet de recherche, et en débattront avec les participants.
Une attestation de présence sera fournie à ceux qui le souhaitent.
Date : lundi 22 mars 2021, de 12h30 à 13h30
Conférence 4 / Traumatisme crânien et préjudice spécifique de dépersonnalisation
Le préjudice identitaire, ou préjudice de dépersonnalisation, qui remet en cause l’existence et l’identité d’un individu après un traumatisme crânien, est un préjudice intime spécifique qu’aucun poste de la nomenclature Dintilhac ne permet de prendre en compte. Éclairages par Me Émeric Guillermou.
Avocat au Barreau de Toulon et au Barreau de Paris, Émeric Guillermou s’engage depuis plus de 30 ans aux côtés des victimes, afin de faire reconnaître leur droit à la réparation intégrale. Lauréat de la faculté de Droit et diplômé en Philosophie, il est également titulaire du Diplôme Inter-Universitaire Traumatismes crânio-cérébraux. Émeric Guillermou est Chevalier de l’Ordre National de Mérite.
CONFÉRENCE DÉBAT
Gratuit / Ouvert à tous et à toutes
Date : jeudi 25 février 2021 En distanciel : sur Zoom
Pierre Crétois, maître de conférences en Philosophie à l’Université Bordeaux-Montaigne travaille depuis plusieurs années sur les origines de la définition intellectuelle et de la légitimation socio-juridique de la conception moderne de la « propriété ». Il a publié et dirigé plusieurs ouvrages et dossiers remarquables sur cette question et vient de faire paraître en septembre 2020 une mise en perspective historique et critique de « l’idéologie propriétaire » : La part commune.
https://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2020/03/Photo-by-The-Climate-Reality-Project-on-Unsplash.jpg6871030Service Communicationhttps://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2017/06/Untitled-1.pngService Communication2021-02-25 09:56:022021-04-06 10:00:25La part commune
Quel est le prix médian de journée du DFTT ? Est-il identique devant toutes les juridictions ?
Quel est le pourcentage de décisions qui, en matière de souffrances endurées, sont à l’intérieur de la fourchette du Référentiel dit Mornet ?
Le préjudice d’affection est-il davantage indemnisé en cas de décès ou de survie de la victime directe ?
Le genre de la victime a-t-il une influence sur l’indemnisation de son préjudice esthétique ?
Quel est l’impact de l’âge de la victime sur l’indemnisation de son préjudice d’agrément ?
Les offres des payeurs en matière de DFP sont-elles toujours inférieures au Référentiel dit Mornet ?
Toutes choses comparables par ailleurs, les demandes les plus élevées amènent-elles à aux indemnisations les plus élevées ?
Il est difficile de répondre à toutes ces questions. Et bien d’autres se posent encore.
Pour trouver des réponses, l’étude « Demandes, Offres, Décisions en matière de dommage corporel » va analyser des centaines de jugements de première instance (ordre judiciaire), et en tirer des statistiques. Les résultats seront publiés, en accès libre. Les enseignements seront certainement utiles à tous les acteurs du dommage corporel.
Pourquoi un appel à partage de décisions ?
Les décisions de justice de première instance sont rendues au nom du peuple français… mais elles sont quasiment inaccessibles aux chercheurs. Alors que vous, avocats, vous les avez!
Le seul moyen de réaliser cette étude est de faire cet appel à partage de décisions.
Plus nous avons de jugements, plus les conclusions seront fiables, et pertinentes sur toute l’étendue du territoire.
Qu’allez-vous faire avec « mes » décisions si je les envoie ?
Vos décisions seront traitées dans un strict respect de l’anonymat des personnes physiques, sans utilisation de données identifiantes, et sans individualisation des cabinets d’avocats.
Comment vous envoyer des décisions ?
Il est important, pour la fiabilité des conclusions, de ne pas sélectionner les décisions (vous pouvez éventuellement écarter, mais nous le ferons si vous ne l’avez pas fait, les décisions des juges administratifs, ou celles qui n’emportent pas d’indemnisation : demande d’expertise, provisions…)
Si vos décisions ne sont pas anonymisées, nous nous en chargerons.
Je cherche à recueillir toutes les décisions de première instance des années 2019, 2020, et 2021.
Les envois doivent être faits avant le 15 mars 2021, à l’adresse christophe.quezel-ambrunaz[at]univ-smb.fr, éventuellement à l’aide d’un lien vers des fichiers partagés en ligne. En cas de difficultés techniques, je peux vous aider.
https://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2021/02/ioan-f-HXIDmkyYRhQ-unsplash-scaled.jpg13652048Christophe Quézel-Ambrunazhttps://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2017/06/Untitled-1.pngChristophe Quézel-Ambrunaz2021-02-09 08:10:162021-02-09 10:29:12Étude Demandes, Offres, Décisions en matière de dommage corporel : appel à partage de décisions
Entre 12h30 et 13h30, des universitaires ou des praticiens exposeront une pratique professionnelle, une publication, un projet de recherche, et en débattront avec les participants.
Une attestation de présence sera fournie à ceux qui le souhaitent.
Date : mardi 2 mars 2021, de 12h30 à 13h30
Conférence 3 / Les victimes par ricochet : de vraies victimes ?
La socialisation des risques a entraîné un accroissement constant du poids de l’indemnisation. Dans une perspective de rationalisation, la question se pose, notamment, du cercle des victimes admises à obtenir une indemnisation.
Alors que les systèmes étrangers adoptent une conception très restrictive de la notion de victime par ricochet, la France ne pose, a priori, aucun critère permettant de limiter cette notion.
Loin de prôner une limitation de l’indemnisation des victimes par ricochet, cette étude permet de mettre en évidence une distinction clé entre les victimes d’un dommage par ricochet, et les victimes d’un préjudice par ricochet. Il existe, en effet, des victimes par ricochet qui subissent un dommage autonome, et d’autres dont les préjudices découlent directement du dommage subi par la victime directe. Cette étude vise ainsi à proposer des solutions et une approche différenciée entre ces deux types de victimes, dans un souci de cohérence et d’efficacité de l’indemnisation.
La conférence sera donnée par Manon Viglino, Docteure en droit, Attachée temporaire d’enseignement et de recherches à l’Université Savoie Mont Blanc. Ses domaines de spécialité sont notamment le droit de la responsabilité civile et le droit du dommage corporel. Elle a soutenu une thèse intitulée « L’indemnisation des préjudices en cas de décès de la victime directe », publiée aux Presses de l’Université Savoie Mont Blanc.
ORIENTATION
Présentation du premier concours de la magistrature
Les inscriptions au 1er concours d’accès de l’École Nationale de la Magistrature (ENM) sont ouvertes jusqu’au 12 mars 2021.
Ce concours s’adresse aux étudiants et étudiantes en droit titulaires d’un master 1 ou d’un master 2.
180 à 200 places sont offertes en moyenne chaque année au titre du 1er concours.
Sur le site Internet de l’ENM, un espace candidat dédié est à la disposition de tous les étudiants et étudiantes qui souhaitent s’inscrire dès à présent.
Une présentation du recrutement et de la formation dispensée à l’ENM est également disponible :
https://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2021/02/Photo-by-Mateus-Campos-Felipe-on-Unsplash-scaled.jpg13072048Service Communicationhttps://www.fac-droit.univ-smb.fr/wp-content/uploads/2017/06/Untitled-1.pngService Communication2021-02-02 11:45:202021-03-30 09:35:06Inscription au premier concours de la magistrature