La standardisation de la réparation du dommage corporel
Dans le cadre de l’Institut universitaire de France (IUF), Christophe Quézel-Ambrunaz poursuit un ambitieux projet de recherche intitulé « La standardisation de la réparation du dommage corporel ». Ce sujet est dans le prolongement des travaux menés dans le cadre du programme qu’il a précédemment dirigé et financé par l’Agence Nationale de la Recherche « De la responsabilité civile à la socialisation des risques » [ici].
La réparation du dommage corporel s’appuie de plus en plus sur des outils tels que nomenclatures, barèmes, référentiels. La prévisibilité et la célérité des décisions y gagnent, alors que l’individualisation de la réparation et un certain nombre de principes juridiques comme la réparation intégrale sont malmenés. Les legaltechs, dont la justice prédictive, dessinent de nouvelles perspectives à cette standardisation – par opposition à l’individualisation – de la réparation. L’actuel projet de réforme de la responsabilité, devant inscrire référentiels et bases de données dans le Code civil, rend urgente la réflexion. C’est à une évaluation de ces outils, et des éventuels verrous bloquant leur adoption, que ce projet s’attelle, dans une perspective transnationale et transdisciplinaire.
+ D’infos :
Abonnez-vous pour recevoir des informations sur l’actualité du projet [Cliquez ici].
Christophe Quézel-Ambrunaz, Professeur en Droit privé et sciences criminelles, chercheur du Centre de Recherche en Droit Antoine Favre, Université Savoie Mont Blanc
christophe.quezel-ambrunaz@univ-smb.fr